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Article complet : Pourquoi je fais ça ? La transition écolo commence par un « pourquoi » fort – inspiré par Simon Sinek

Et si « Pourquoi » était la clé de ta Transition Écologique ?

Pourquoi est-il si difficile de changer nos habitudes, même quand on sait que c’est nécessaire pour la planète ? Face à l’urgence écologique, nombreux sont ceux qui se sentent dépassés, voire paralysés, par un sentiment de culpabilité ou une surcharge mentale. On sait ce qu’il faudrait faire (le Quoi) et on cherche comment le faire (le Comment), mais malgré cela, l’action massive et durable peine à se concrétiser.

Et si le problème n’était pas tant le « Quoi » ou le « Comment », mais plutôt le « Pourquoi » ?

C’est la question fondamentale posée par Simon Sinek, dont la conférence TED est devenue l’une des plus célèbres. Dans son concept du « Cercle d’Or » (Golden Circle), il démontre que les leaders et les organisations qui inspirent le plus – qu’il s’agisse d’Apple, de Martin Luther King Jr. ou des frères Wright – ne commencent pas par parler de ce qu’ils font ou comment ils le font, mais toujours de pourquoi ils le font. Leur but, leur cause, ce en quoi ils croient. Ce « Pourquoi » puissant résonne directement avec la partie de notre cerveau qui gère les émotions, la confiance et la loyauté : le cerveau limbique.

Dans cet article, nous allons explorer la force du concept du « Pourquoi » de Simon Sinek et le transposer à notre propre démarche. L’objectif est de comprendre comment, en te connectant à ton propre « Pourquoi » profond pour la transition écologique, tu peux trouver la motivation durable et la force d’agir pour transformer ta vie et contribuer à un avenir plus durable.

Partie 1 : Le Concept du « Pourquoi » de Simon Sinek

Peut-être avez-vous déjà ressenti ce besoin profond de donner un sens à vos actions quotidiennes, surtout face à l’urgence des enjeux écologiques ? Vous n’êtes pas seul. Beaucoup d’entre nous sont sensibles à ces défis, mais se sentent dépassés par les contradictions, le manque de temps ou la surcharge mentale. Comment trouver la motivation durable et le chemin pour agir concrètement ?

C’est ici qu’intervient une idée puissante, popularisée par Simon Sinek dans son livre « Commencer par pourquoi : comment les grands leaders nous inspirent à passer à l’action ». Ce concept, simple en apparence, offre une boussole pour inspirer l’action et construire une connexion forte, que ce soit pour un individu, une organisation, ou même… un blog dédié à la transition écologique. D’ailleurs, c’est une question fondamentale que nous abordons dès le début de ce blog.

Le Cercle d’Or : Le Quoi (What), le Comment (How), le Pourquoi (Why)

Au cœur de la théorie de Simon Sinek se trouve un modèle qu’il appelle le Cercle d’Or. Il se compose de trois niveaux, partant de l’extérieur vers l’intérieur :

1.

Le Quoi (What) : C’est le niveau le plus évident. Il décrit ce que vous faites. Quels sont vos produits, vos services, les actions que vous menez ?. Par exemple, pour ce blog, le « Quoi » pourrait être les articles, les résumés de livres, les interviews, les outils concrets partagés.

2.

Le Comment (How) : Ce niveau explique comment vous faites ce que vous faites. C’est votre proposition de valeur unique, vos processus, vos méthodes distinctives. Pour ce blog, le « Comment » réside dans l’approche qui combine développement personnel, sciences du comportement, psychologie positive et micro-actions pour favoriser le changement d’habitudes.

3.

Le Pourquoi (Why) : C’est le cœur du Cercle d’Or. Il s’agit de votre but, de votre cause, de votre conviction profondePourquoi faites-vous ce que vous faites ? Quelle est la raison d’être de votre projet, au-delà de générer un revenu (même si mon ambition est de le faire à terme) ? C’est la mission qui vous anime, comme celle de ce blog : partager les meilleurs outils de développement personnel pour servir la transition écologique et « Réveille[r] ton pouvoir d’action au quotidien pour une vie plus écologique, alignée et durable ». C’est ce en quoi vous croyez.

La manière « classique » vs. la manière « inspirante »

Simon Sinek observe que la plupart des individus et organisations communiquent en partant de l’extérieur du Cercle d’Or vers l’intérieur. Ils commencent par dire ce qu’ils font (le « Quoi », car c’est le plus clair et tangible), parfois en expliquant comment ils le font. Le « Pourquoi », s’il est même défini, est rarement mis en avant.

Cette approche classique, basée sur les « carottes et les bâtons » (promesses de récompenses ou mises en évidence de coûts/douleurs), peut inciter à l’action à court terme. Elle parle à la partie rationnelle de notre cerveau (le néocortex) qui analyse les faits, les chiffres et les avantages. Cependant, elle ne crée pas de lien profond ni de loyauté durable. On peut comprendre logiquement pourquoi acheter un produit ou adopter un comportement, mais on ne s’y connecte pas émotionnellement.

En revanche, les leaders et organisations qui inspirent agissent et communiquent différemment : ils commencent par le Pourquoi. Ils expriment d’abord leur conviction profonde, leur raison d’être. Ensuite, ils expliquent comment ils concrétisent ce « Pourquoi », et enfin seulement, ce qu’ils font.

Pourquoi commencer par le « Pourquoi » est plus efficace

C’est là que la biologie entre en jeu, selon Simon Sinek. Notre cerveau humain est structuré de manière à correspondre au Cercle d’Or.

• Le néocortex, la partie la plus récente, gère la pensée rationnelle et le langage, correspondant au « Quoi » (et au « Comment »).

• Le cerveau limbique, plus primitif et profond, régit les émotions, la confiance et la loyauté. In fine, c’est lui qui ancre le « Pourquoi », qui impulse les prises de décision… alors qu’il n’a pas la capacité du langage.

Quand vous communiquez en commençant par votre « Pourquoi », vous vous adressez directement à cette partie limbique du cerveau de votre auditoire. C’est la partie qui « ressent » si quelque chose est juste ou non. En partageant votre cause ou votre conviction, vous ne vous adressez pas seulement à la logique de vos lecteurs, mais à leur émotion et à leur instinct. Vous activez ce désir inné chez l’humain d’appartenir à des groupes qui partagent les mêmes valeurs et croyances.

C’est pourquoi « les gens n’achètent pas ce que vous faites mais ce pourquoi vous le faites ». En communiquant votre « Pourquoi », vous attirez ceux qui croient en la même chose que vous. Cela crée un lien de confiance et de loyauté beaucoup plus fort et durable. Ils ne vous suivent pas parce qu’ils y sont obligés ou parce que c’est logiquement la meilleure option, mais parce qu’ils se sentent connectés à votre mission et à vos valeurs.

En tant qu’auteur de ce blog, animé par une passion profonde et des convictions fortes, communiquer mon « Pourquoi » est essentiel non seulement pour clarifier ma propre boussole, mais surtout pour trouver et inspirer ceux d’entre vous qui partagent cette même sensibilité et ce désir d’action pour la transition écologique.

Partie 2 : Appliquer le « Pourquoi » à la Transition Écologique

Maintenant que tu as une idée du concept de Simon Sinek et de son Cercle d’Or, appliquons-le à ce domaine qui nous tient à cœur : la transition écologique.

Le constat : l’écologie souvent abordée par le « Quoi » et le « Comment »

Avouons-le, l’écologie t’est souvent présentée comme une longue liste de choses à faire (le « Quoi »). Il faut trier tes déchets, prendre le vélo plutôt que la voiture, acheter local et de saison, réduire ta consommation d’eau, etc. Ou alors, on te parle des méthodes (le « Comment ») : faire ton bilan carbone…

Si ces actions et ces méthodes sont absolument nécessaires, tu as peut-être ressenti que cette approche, axée uniquement sur ce qu’il faut faire ou comment le faire, peut vite devenir accablante. Elle ressemble à une liste de tâches sans fin, source de culpabilité si on n’y arrive pas parfaitement, ou génératrice de surcharge mentale face à l’ampleur de la tâche. C’est un peu comme si on te donnait une carte routière sans te dire où tu vas ou pourquoi tu devrais faire le voyage.

Le lien avec Simon Sinek : trouver la motivation profonde

Selon Simon Sinek, se focaliser uniquement sur le « Quoi » ou le « Comment » ne crée pas d’engagement profond ni durable. Pour qu’une action soit inspirante et soutenue dans le temps, elle doit émaner d’un « Pourquoi » fort. Changer durablement tes habitudes pour une vie plus écologique ne fait pas exception. Cela demande plus qu’une simple compréhension logique des gestes à faire (le « Quoi ») ou des techniques à appliquer (le « Comment »).

Comme Sinek l’explique en se basant sur la biologie, le « Quoi » et le « Comment » parlent à la partie rationnelle de notre cerveau (le néocortex). On peut comprendre pourquoi il faut agir pour l’écologie, analyser les faits et les chiffres. Mais la décision d’agir, l’engagement émotionnel et la loyauté envers cette cause (ou envers un mode de vie plus écologique) viennent de la partie limbique de notre cerveau, celle qui est touchée par le « Pourquoi ». C’est le sentiment profond, l’instinct, qui nous pousse à agir.

Ton « Pourquoi » : le moteur de ton action écologique

Alors, quel est ton « Pourquoi » pour la transition écologique ? Pourquoi tu veux changer ? Qu’est-ce qui t’anime au plus profond, au-delà de la simple obligation ou de la peur ?

Ton « Pourquoi » peut prendre de nombreuses formes :

• La protection des générations futures, pour leur léguer un monde vivable.

• L’amour sincère de la nature et du vivant, et le désir de la préserver.

• La recherche d’un mode de vie plus simple, plus authentique et aligné avec tes valeurs.

• La construction de résilience face aux crises énergétiques et climatiques à venir.

• Le besoin de contribuer à un enjeu de société qui te dépasse.

Ce « Pourquoi » est ta boussole intérieure. C’est la raison d’être qui donne du sens à tes efforts. C’est ce en quoi tu crois fondamentalement.

Dépasser les freins grâce à ton « Pourquoi »

Ce « Pourquoi » fort est essentiel, car il t’aide à surmonter les obstacles que rencontrent beaucoup de personnes sensibles aux enjeux écologiques, notamment la confrontation aux autres personnes moins convaincues, le manque de temps, la culpabilité de ne pas être parfait, ou la surcharge mentale.

Face au manque de temps ou à la surcharge mentale : Un « Pourquoi » clair te permet de prioriser. Face à une multitude d’actions possibles (les « Quoi »), tu peux choisir celles qui sont le plus en phase avec ton « Pourquoi ». Cela t’aide à te concentrer sur ce qui compte vraiment pour toi, évitant ainsi de t’éparpiller et de t’épuiser. Tu ne t’interroges plus seulement sur quoi faire, mais sur pourquoi tu le fais, ce qui simplifie la prise de décision.

Face à la culpabilité ou au découragement : L’action écologique n’est pas toujours facile. Il y a des efforts, des contraintes perçues, et parfois le sentiment que ce que l’on fait est une goutte d’eau dans l’océan. Ton « Pourquoi » t’apporte l’énergie et la détermination nécessaires pour persévérer. Ton « Pourquoi » est l’ancre qui te rappelle la raison profonde de tes efforts.

Gagner en énergie et en direction : Quand tu sais pourquoi tu agis, tes actions (le « Quoi » et le « Comment ») sont chargées de sens. Cela te donne une énergie nourrie de ton intériorité, une motivation qui ne dépend pas d’une récompense extérieure ou de l’approbation des autres. C’est ce qui t’aide à te sentir plus proche de ton alignement tête-cœur-corps.

En définissant et en connectant à ton « Pourquoi », tu transformes l’action écologique d’une série de contraintes en un chemin porteur de sens, alimenté par tes convictions les plus profondes. C’est la clé pour transformer l’obligation en aspiration, et construire une vie plus écologique, alignée et durable.

Partie 3 : Mon « Pourquoi » pour « Mission Eco-Transition »

Maintenant que tu as compris l’importance capitale du « Pourquoi » de Simon Sinek pour inspirer et donner un sens profond aux actions, il est temps de te parler de mon « Pourquoi » derrière ce blog, « Mission Eco-Transition ». C’est en partageant ma propre démarche que j’espère t’aider à trouver la tienne.

Mon inspiration écologique en trois déclics

Je trouve la source de mon inspiration écologique dans trois déclics issus de mon histoire personnelle.

🔹 Premier déclic : Un bain d’enfance

Je suis né à Pau, et les fenêtres de la salle de classe de mon école primaire donnaient directement sur le Pic du Midi d’Ossau, cœur du Parc National des Pyrénées, où mon père nous emmenait souvent randonner. Géologue et botaniste, il nous décrivait les roches, les sols et les végétaux. J’ai très tôt eu conscience de cette nature belle à partager et de la nécessité de la protéger.

🔹 Deuxième déclic : Le sommet de Rio de Janeiro

À l’époque de mes études d’ingénieur, je revois la photo des chefs d’État réunis en 1992 pour acter au plus haut niveau de la prise de conscience environnementale planétaire. Cette image a résonné en moi et j’ai dès le début voulu donner du sens à ma carrière, en me mettant au service du transport public, une activité que je crois être intrinsèquement écologique et solidaire, et l’un des fondements de ce développement durable.

🔹 Troisième déclic : On n’a pas encore gagné le match

Malgré les efforts, le 28 juin 2019 a marqué un record de chaleur 🌡️ près de Montpellier : 45,8°C à Gallargues-le-Montueux ! Les climatiseurs des tramways tombaient comme des mouches, les montpelliérains devaient rentrer à pied, et les viticulteurs étaient en larmes face aux vignes séchées par cette chaleur extrême. En juillet, les lisières des forêts devenaient marron, et le 15 août, les feuilles des platanes de la Place de la Comédie tombaient déjà.

🤔 Si un seul jour suffit à faire de tels dégâts, qu’est-ce qui se passera quand une chaleur extrême durera 3 jours… ou plus ?

J’ai alors décidé de passer à l’action. J’ai rejoint les Shifters en mai 2020 pour animer des ateliers, comme la fresque du climat et la fresque des mobilités. Un engagement qui donne du sens !

Mon long chemin vers le développement personnel

Nous avons tous une situation à la naissance, un héritage familial, une éducation, et des défis qui nous sont propres. Voici les miens.

A vingt ans j’étais un jeune ingénieur qui fonctionnait essentiellement dans le mental, au détriment de la connaissance mon corps et de mes émotions. Mon estime de moi était très basse, j’étais loin de tirer le meilleur de mes relations amicales et de mon couple. Au travail, je souffrais à la fois d’un syndrome de l’imposteur, et de mon attitude très jugeante quand je trouvais que mes interlocuteurs ne voyaient pas des choses qui me semblaient évidentes.

A quarante ans, je me suis trouvé divorcé, ma fille en garde partagée, et manquant de force pour insuffler une nouvelle dynamique à ma carrière. Il fallait vraiment faire quelque chose !

Mon chemin de développement personnel est passé par plusieurs étapes, prises de conscience, rencontres et outils.

D’abord, des lectures et une initiation à la méditation, qui ont trouvé leur caisse de résonnance lors de deux retraites au Village des Pruniers, une communauté fondée par le moine bouddhiste vietnamien Thich Nhat Hanh. J’en reparlerai dans un autre article du blog. Ces retraites m’ont permis de connaître un environnement essentiellement bienveillant, qui apporte de la paix et de la joie aux participants. Je recommande vivement !

Ensuite, deux formations à la Communication Non Violente, par Redouane Saloul près de Montpellier. C’est une pratique qui permet de connecter à soi et à l’autre, pour développer la compréhension mutuelle, et des relations sincères et profondes. C’est tellement puissant que je ne comprends pas que l’on ne répande pas davantage cette éducation.

Depuis, le chemin s’enrichit et s’accélère, en me nourrissant de multiples sources. D’abord, ma relation de couple, belle et vitalisante avec ma compagne, avec qui nous avançons ensemble. C’est tellement essentiel d’avoir cette base là pour rayonner plus loin !

J’ai suivi des séminaires avec Max Piccinini, avec Ticket For Change, je me nourris d’énormément de livres, vidéos et podcasts.

Le pourquoi de ce blog : Réveiller ton pouvoir d’action au quotidien pour une vie plus écologique, alignée et durable

Depuis que je suis bénévole dans des associations écologistes, je fréquente d’autres bénévoles qui posent souvent la même question : « les preuves du dérèglement écologique sont évidentes, l’information est disponible partout, et l’urgence est totale, alors pourquoi les gens et les gouvernements d’agissent pas rapidement et massivement ? »

Au fil de mes découvertes, j’ai compris que :

• j’ai besoin de prendre soin de moi d’abord, avant de prendre soin des autres et de la planète (Livre : du Je au Nous, l’intériorité citoyenne : le meilleur de soi au service de tous, par Thomas d’Asembourg). Pour la plupart, les gens sont bien trop occupés à nourrir d’autres besoins prioritaires (ou qui leur semblent l’être) pour se consacrer à la protection du vivre ensemble et de la planète.

• ce que nous faisons d’écologique, nous ne le faisons pas pour des raisons écologiques rationnelles. Par exemple, je vais au travail à vélo parce que j’aime cette promenade et respirer l’air frais, je réduis ma consommation de viande parce que cela me coûte moins cher et que c’est bon pour ma santé (Stéphane La Branche, sociologue du climat)

• nous croyons au libre arbitre, alors que nous ne sommes pas les auteurs de nos propres pensées, et que nous imitons avant tout les pensées, le comportement et les actions de notre entourage (Livre : Neuromania, le vrai du faux sur votre cerveau, par Albert Moukheiber)

J’ai développé la conviction profonde que les outils de développement personnel, en nous permettant de retrouver l’estime de soi et la confiance, et l’alignement tête-coeur-corps, nous permettent de trouver à la fois la motivation durable et la force pour agir.

Mon « Comment » : le blog Mission Eco-Transition

Ce blog est mon projet de diffusion de connaissances, une manière de me rapprocher de mon alignement tête-cœur-corps en agissant sur ce qui m’anime profondément.

Mon « Pourquoi » n’est pas de simplement te dire ce qu’il faut faire (le « Quoi ») ou comment le faire (le « Comment ») en matière d’écologie. Mon objectif est de t’aider à te connecter à ton propre « Pourquoi » pour la transition écologique, et de t’offrir les outils nécessaires pour que ce « Pourquoi » se traduise en actions concrètes et durables.

Je veux partager ici des outils concrets pour favoriser le changement d’habitudes. Mon rôle est de te donner les moyens de dépasser les freins que rencontrent beaucoup de personnes sensibles à l’écologie, comme le manque de temps, la culpabilité ou la surcharge mentale, en te montrant comment un « Pourquoi » clair et les bons outils peuvent te donner l’énergie et la direction nécessaires pour agir de manière alignée et durable.

Conclusion : Trouve ton « Pourquoi » pour une Transition Écologique Durable

Nous arrivons au terme de cette exploration sur le pouvoir du « Pourquoi« , un concept que nous avons découvert grâce à Simon Sinek et que j’ai souhaité connecter profondément à la démarche de transition écologique personnelle.

Ce que nous retenons, c’est que les leaders et les organisations qui inspirent le plus ne commencent pas par parler de ce qu’ils font (le Quoi), ni même de comment ils le font (le Comment), mais bien de pourquoi ils le font : leur but, leur cause, ce en quoi ils croient.

Ce « Pourquoi » n’est pas une simple stratégie, mais un ancrage profond qui résonne avec notre cerveau limbique, le siège des émotions, de la confiance et de la loyauté. Dès lors, lorsqu’une organisation ou un individu communique efficacement son « Pourquoi », il s’adresse directement au cœur des personnes et crée un lien durable.

Appliquer cette puissante idée à notre propre vie, et en particulier à notre engagement pour la transition écologique, change la donne. Face à l’urgence et aux défis, il est facile de se sentir dépassé ou de tomber dans la culpabilité et la surcharge mentale. C’est là qu’un « Pourquoi » personnel clair devient indispensable. Il ne s’agit pas de simplement suivre une liste d’actions écologiques (« Quoi ») ou d’appliquer des méthodes spécifiques (« Comment »), mais de se connecter à la raison profonde qui t’anime à agir.

Comme je l’ai partagé en dévoilant mon parcours, fait de déclics personnels et d’un long chemin vers le développement personnel, ma conviction profonde et le coeur de la mission de ce blog est que les outils de développement personnel nous permettent de retrouver l’estime de soi, la confiance, et l’alignement tête-cœur-corps, éléments essentiels pour trouver la motivation durable et la force d’agir.

Trouver ton « Pourquoi » n’est pas une étape accessoire ; c’est la base pour réveiller ton pouvoir d’action au quotidien et construire une vie plus écologique, alignée et durable. C’est cette boussole intérieure qui te permettra de rester fidèle à toi-même, d’éviter de t’éparpiller et de prendre des décisions cohérentes face aux pressions extérieures.

Maintenant, je t’invite à une réflexion personnelle. Prends un moment pour penser à ce qui t’anime profondément dans cette démarche de transition.

Et toi, quel est le « Pourquoi » qui te pousse à agir pour une vie plus respectueuse de l’environnement et alignée avec tes valeurs ? Partage tes réflexions en commentaire ! Tes retours sont précieux et peuvent inspirer de futurs articles.


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16 commentaires

  1. Tu as réussi à capturer l’essence de ce qui rend la transition écologique si profonde : ce besoin de commencer avec un « pourquoi » puissant, comme l’explique Simon Sinek. J’ai particulièrement été touché par l’idée que ce n’est pas un plan que tu proposes, mais une vision — un appel à agir avec sens. C’est inspirant et ça redonne foi en l’engagement individuel et collectif pour notre planète 🙂

    1. Merci Rémi, la réussite collective viendra de l’évolution de chacun, un par un, qui suit ses propres motivations, guidé par une vision !

  2. Bel article et projet de blog inspirant que tu nous présentes là. Je suis également engagée dans le développement durable au niveau professionnel et comprends les motivations que tu présentes. C’est vrai que le « Pourquoi » personnel est le préalable à l’action. Mes motivations sont  » L’amour sincère de la nature et du vivant, et le désir de la préserver » et  » Le besoin de contribuer à un enjeu de société qui te dépasse. » Mon amour de la nature est en réalité un profond respect de la vie. Bonne chance pour le développement de ce nouveau blog !

  3. En peinture, on ne commence jamais une œuvre sans une intention profonde 🙂 cette « raison d’être » est le souffle créatif. Ici, tu nous rappelles brillamment que pour renouveler nos gestes écologiques, il faut d’abord nourrir un sens, un engagement sincère. C’est un bon début 😉

  4. A 33 ans, j’ai enfin découvert mon « Why »… Il y a donc seulement 6 mois ! J’en ai pleuré tellement c’était juste.
    Quand on fait l’effort de se questionner réellement, on en apprend tellement sur soi-même et sur son propre rôle dans l’univers.
    Félicitations pour ta prise de conscience et pour la création de ce blog ! Une belle étape de vie franchie, en avant toute !

    1. Pleurer en découvrant ton « why », c’est le Graal ! la preuve de sa justesse. Je ne suis pas encore totalement sûr du mien, et démarrer un blog est pour moi un pas important dans sa direction.

  5. Merci Philippe. Le « pourquoi » de mon côté reste le classique pour laisser une planète vivable pour nos enfants et toute la faune et flore. Mais est-ce un pourquoi assez fort face aux différents freins qu’on peut rencontrer ?

    1. Pour développer la force, c’est comme un muscle qu’il faut pratiquer, et il y aura de la transpiration ! Le « pourquoi » est la source d’énergie inépuisable qui me motive à y retourner, jour après jour et même après des périodes où cette envie diminue. Pour mieux remonter plus tard !

  6. Une vie alignée sur son « pourquoi » est une vie qui retrouve son sens profond, qui s’anime. On se sent rempli, renaître et moins seul, car on retrouve l’épaisseur profonde de notre être et on peut entrer en résonance profonde avec d’autres au niveau de nos valeurs.
    Mon pourquoi à moi est de favoriser le bonheur des autres et de favoriser la vie.
    Merci de parler de toi et de ton pourquoi avec autant d’ouverture et d’authenticité. Même si nos pourquoi respectifs n’empruntent pas les mêmes mots, ils trouvent écho dans les valeurs humaines qu’ils partagent.

    1. Merci Hayet pour ton soutien et pour ton magnifique engagement ! La beauté de la chose est qu’une personne sincèrement alignée avec sa raison d’être diffuse un lumière qui attire les autres ! On dit alors que c’est un « charisme naturel ». C’est surtout le résultat d’un effort de développement personnel qui porte ses fruits !

  7. Très bel article, Philippe, sur un sujet où le « Pourquoi » semble tellement aller de soi que beaucoup de gens s’en tiennent aux déclarations de principe. Nous avons besoin de médias comme le tien pour rendre la transition écologique effectivement désirable. En ce qui me concerne j’ai été frappée très tôt par la fragilité du Vivant dans toutes ses dimensions, et, en face, par la puissance du collectif mû par l’espérance.

  8. Merci pour ton article clair et bien écrit. Le « pourquoi » est à la mode et j’ignorais que Simon Sinek en était à l’origine. Attention à ce que la réponse au « pourquoi » ne vienne pas du mental mais qu’elle soit vraiment en résonance avec son être.

    1. Oui Bénédicte, cette résonance est la condition d’un alignement fort. C’est elle qui donne du corps (ou pas) à cette fameuse « raison d’être » qui fleurit dans toutes les entreprises !

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Auteur/autrice

niay.philippe@gmail.com